mercredi 7 décembre 2011

How I met : on attend toujours...

J’ai commencé à regarder How I met your mother quand celle-ci en était déjà à sa seconde saison. Après une trentaine d’épisodes, je suis  rapidement devenu bien accro. 
Problème, à la septième saison, je suis un peu lassé. Mais je suis ce qu’on appelle un monomaniaque : quand je me mets à regarder une série et si j’ai passé le cap des premiers épisodes tests, j’ai beaucoup de mal à m’arrêter. Il faut que j’aille jusqu’au bout. Et ce, même si la qualité de la série diminue. C’est le cas de How I met

Comme beaucoup, au début, c’est surtout Barney qui me faisait marrer. Normal, le personnage est une perle du genre. Il a tout pour lui : le style, la tchatche, le fric, les tours de magie et les tics verbaux : 


Mais ce que j’adorais encore plus, c’était la construction des épisodes. Pour rappel, le héros de la série, Ted, raconte à ses enfants en 2030 comment il a rencontré leur mère dans les années 2000. Au passage, le mec a les gosses les plus patients du monde: ça fait 7 ans qu'ils sont le cul sur le canap' à écouter les histoires de vétéran de leur daron. Comme Ted parle de sa vie, il peut se permettre de raconter les anecdotes de sa bande de potes dans le désordre, en commençant par la fin ou en traitant séparément le point de vue de chacun des personnages. Il peut aussi modifier légèrement la réalité pour rester politiquement correct devant ses enfants (les gros spliffs fumés à la fac deviennent des sandwichs dans le récit de Ted). Ça donnait une narration déconstruite très originale et très imprévisible. Et c’est là que HIMYM était drôle.

Mais au bout de sept ans, je suis lassé ; j’ai l’impression qu’on a fait le tour de la question et que les scénaristes ont du mal à rebondir. Pour être tout à fait juste, je dirais que la 7ème saison est meilleure que la précédente. Mais les épisodes sont globalement moins réussis et les flashbacks/flashforwards sont moins bien utilisés. Je ne supporte plus le personnage de Ted (bon, ça c’était déjà le cas à la fin du pilote). Et surtout, on n’a toujours pas avancé d’un iota sur l’identité de la mère, qui est quand même LA question de la série. Pour compenser, on nous balance des fausses pistes pour faire durer le suspens, mais au bout de sept ans, ça ne marche plus vraiment. 

Seul Barney continue à me faire rire mais plus autant qu’avant : le personnage était déjà tellement décalé au début qu’il a fallu en rajouter pour qu’il reste surprenant. Et à force, ça devient un peu du grand n’importe quoi. Certes, il est touchant quand les scénaristes lui donnent des histoires de cœur mais ça casse un peu son coté womanizer de première catégorie. 

Malgré tout, je continue à regarder. Comme ça, par habitude. J’ai envie de savoir ce qu’ils vont devenir. Je ne peux pas dire que je m’ennuie quand je vois un nouvel épisode mais ça n’est plus l’hilarité des débuts. C’est juste divertissant. On est loin de la qualité de Friends auquel on a voulu comparer HIMYM. Dommage, le concept était énorme. Si seulement CBS avait eu le courage de s’arrêter en 4ème saison…

5 commentaires:

  1. Très bon post! Il s'avère vrai que la série perd en qualité même si hier je me suis quand même bien poilé devant le dernier épisode!
    Je te conseille Misfits, petite série anglaise à base de Heroes et d'humour ! Au top.
    Sinon une bonne série sympa, how to make it in America !

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  2. Misfits? tu m'as pris pour un débutant? J'aime!!! J'attends la fin de saison pour poster dessus!

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  3. bon ok je mets un comm : tu connais "spaced" ?

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  4. Autant Misfits, je connaissais; autant là, tu me poses une colle...
    J'ai vu qu'il y a Simon Pegg et Nick Frost, ça ne peut pas être mauvais...

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  5. Trop drole spaced ! tu vas kiffer Max !
    Sur HIMYM, pas tout a fait OK mais je pense que les épisodes sont de plus en plus fait pour les nanas (saison 6 en tous cas) avec plus d'histoires d'amour, de peres perdus et retrouvés etc...

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