On va sans doute dire que j’en fais un peu trop autour de cette série, mais je voudrais malgré tout signaler à ceux qui ne connaissent pas encore qu’il va falloir s’y mettre très rapidement. Et pour ceux qui ont vu la saison 1 et qui redoutaient la saison 2 : rassurez-vous, Homeland assure toujours autant ! Les séries réussissant leur premier cycle sont souvent attendues au tournant, pour prouver qu’elles peuvent transformer l’essai. C’est chose faite ici. Du moins, jusqu’à maintenant (c’est-à-dire l’épisode 5 de la saison 2).
Sans en dire trop,
après cette fin d’épisode 4, le cinquième chapitre promettait d’être épique. Je
n’ai pas été déçu. Et là, il faut reconnaitre que la série doit beaucoup à ses
deux comédiens principaux (oui, je me répète mais c’est tellement vrai ici). Et
surtout Damian Lewis. On a l’habitude de féliciter Claire Danes pour son
travail sur la série mais on oublie souvent son partenaire masculin. Les Emmys
avaient réparé cet impair et cet épisode 5 vient offrir à Lewis l’occasion de
briller. Ce quasi huit-clos offrent une heure de tension, d’émotions, de
suspens terriblement efficaces au plus près des personnages. Pas de scène d’action
d’anthologie, pas de révélations fracassantes, pas de surenchères d’effets. Juste
deux comédiens, au sommet de leur art. On ressort épuisé mais hypnotisé de cet
échange incroyablement bien écrit.Bravo et merci.
En un épisode (et
demi si on compte la fin du précédent), la série vient à nouveau de virer de bord,
prenant une nouvelle fois une direction totalement insoupçonnée. C’est rare d’être
surpris, c’est encore plus rare d’être surpris intelligemment. Ne boudons pas
ce plaisir !
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