vendredi 29 août 2014

Y a plus de saison!



Bon allez, let’s face it. On a eu un été pourri. Maintenant que le mois d’Aout touche à sa fin, on va avoir du mal à continuer de dire que "ça va venir"*. C’est acté, 2014 aura été une des pires années question météo. C’est un temps à se blottir sous la couette pour regarder des séries me direz-vous. Et vous aurez raison. Mais du coup, tant qu’à chercher l’évasion, il est bon d’éviter quelques-unes d’entre elles. Voilà un petit florilège des séries dans lesquelles il fait vraiment un temps de chiottes et qui sont donc à éviter si on veut oublier qu’il pleut et qu’il fait 15°C dehors.
Article sponsorisé par Catherine Laborde (ou Dhéliat, c’est selon).


Lost : Ok, quand on pense à Lost, on pense surtout au soleil, à la plage, aux héros quasi-dénudés sur fond de sable fin. C’est vrai. Et ça fait rêver. Mais il ne faut pas oublier que Lost se déroule sous les tropiques. Et qui dit tropique, dit pluies tropicales. Et là on ne parle pas du petit crachin breton. On parle de celles qui ne préviennent pas, celles qui mouillent vraiment et qui rendent tous les t-shirts transparents. De celles qui font de la jungle un endroit bien hostile, mais qui donne un putain de cachet à la série (surtout quand il s’agit de tendre des pièges à Ethan au cœur de la forêt – s1e15).

Game of Thrones : là, on ne pourra pas nous dire qu’on ne nous aura pas prévenus. Ils répètent tous à tout bout de champ que le winter is coming. Alors à King’s Landing, c’est encore une notion un peu abstraite. Mais à Winterfell (ça ne s’invente pas), c’est déjà beaucoup plus concret. Et alors prêt du Mur, je vous dis pas. On s’y gèle carrément les meules. Y a qu’à voir la demi-douzaine de peaux de bêtes que Jon Snow (ça non plus, ça ne s’invente pas) s’envoie sur les épaules pour survivre. C’est l’association PETA qui doit être contente…

Engrenages : les flics parisiens n’ont pas beaucoup plus de chance que la Garde de Nuit. Alors oui, bosser dans une des plus jolies villes du monde, ça n’a pas de prix, mais ça a un coût. Faut les payer les doudounes de Laure Berthaud, les imperméables de maitre Clément ou du juge Roban et tout le fourbi nécessaire pour que ces messieurs-dames ne meurent pas gelés pendant leurs planques ou leurs enquêtes sur des lieux du crime. Remarque, la série suit sa ligne éditoriale réaliste jusqu’au bout : vivre à Paris, c’est vivre avec la pluie.

Urgences : vivre à Chicago, en revanche, c’est vivre avec la neige et des conditions météorologiques désastreuses. Combien de fois on a vu les infirmières et les médecins débarquer au petit matin, totalement frigorifiés et recouverts de neige, dans le hall du Cook County ? La preuve - s’il en fallait - qu’il y fait un temps pourri, c’est que parmi les épisodes les plus marquants des premières saisons, on se souvient du gigantesque carambolage sur une autoroute à cause de conditions de circulation toutes pouraves (s1e10). On se souvient également d’un combat du Dr Ross contre les éléments pour sauver un enfant des pluies diluviennes qui s’abattent sur la ville (s2e7). Sympa.

X-Files : il est possible que Mulder et Scully soient les agents du FBI les plus poissards de la planète. Où qu’ils aillent aux Etats-Unis, il fait un temps de merde. Et pourtant ils en ont vu du pays. Mais globalement, en règle générale, dès qu’ils se pointent quelque part, il pleut. Et parfois même il pleut des grenouilles, c’est dire (s2e14). Pour eux aussi, l’imperméable et le parapluie font partie de l’uniforme. Bon en vrai, la raison de cette guigne météorologique, c’est que pendant ses premières saisons, la série fut tournée à Vancouver, ville peu réputée pour son climat chaleureux. 

The Killing : en termes de temps de chiottes, on détient là la grande championne. Haut la main. C’est bien simple, il pleut TOUT LE TEMPS dans The Killing. Le vrai bon gros temps de merde ; de ceux qui font passer l’Ecosse pour un pays ensoleillé. Située à Seattle, la série ne donne pas méga envie d’aller trainer ses guêtres dans le coin. Les gros pulls en laine de Linden et les hoodies bien épais de Holder n’arrangent rien. Mais en vrai, ce déluge incessant donne tout son charme et toute son identité à la série. Rarement la pluie n’aura été aussi bien filmée et aussi joliment mise en valeur. 



Comme quoi, faut qu’on arrête de se plaindre. Oui, il a fait moche pendant tout l’été, mais ça inspirera peut-être d’autres scénaristes à écrire des histoires aussi réussies que celles citées ci-dessus. Alors vive les dépressions et les chutes du mercure !

*Je ne sais pas si c’est juste pour m’embêter, mais au moment où je publie cet article, le temps a vraiment l’air de vouloir s’arranger… Elle m’aura fait chier jusqu’au bout, cette météo.

mardi 22 juillet 2014

Orange is the new HIT!!



Y avait eu Looking au mois de Janvier. Et depuis, plus rien. Mais là, ça y est, je le tiens mon nouveau coup de cœur. Et pour le coup, c’est pas des blagues : Orange is The New Black est vraiment un énorme énorme kiff ! Bon je m’y prends un an après tout le monde, mais mieux vaut tard que jamais. Lancée l’année dernière sur Netflix, la fameuse webchannel à l’origine de House of Cards notamment, OITNB a pourtant connu un succès assez immédiat. Le buzz entourant la sortie de la saison 2 début juin 2014 m’a finalement convaincu de rattraper mon retard. Et je n’ai vraiment pas été déçu. Attention, cette fois, I mean it. For real. Orange is the New Black est une grosse grosse balle atomique ! Pour preuve, ce petit bilan de chacune des deux saisons (sans spoilers) :


 Saison 1 :
Orange is The New Black est une série inspirée d’une histoire vraie : on y suit les 15 mois d’incarcération de Piper Chapman, une jeune trentenaire, wasp, récemment fiancée à Larry (Jason "American Pie" Biggs). En effet, une dizaine d’année auparavant, Piper avait servi de mule au sein d’un réseau de trafiquants de drogue, mené entre autre par son amoureuse de l’époque, Alex Vause (la géniale Laura Prepon ; j’y reviendrai). Obligée de cohabiter avec des femmes qu’elle ne connait pas, dans un environnement dont elle ignore toutes les règles, Piper voit sa situation empirer lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle est emprisonnée aux côtés d’Alex, qui l’a balancée à la justice et qui est donc responsable de son incarcération. 


C’est là le point de départ d’une grande série chorale. Car même si elle reste centrée sur Chapman (comme ses codétenues l’appellent), OITNB offre une galerie impressionnante de personnages, tous aussi riches les uns que les autres. Un des atouts majeurs de la série est de réussir à faire avancer de front plus de 30 personnages, sans qu’aucun ne soit ennuyeux et sans que le spectateur ne soit perdu une seule seconde.

Les détenues se dévoilent petit à petit, au sein de la prison mais également au cours de flashbacks nous faisant découvrir le passé de chacun des personnages. Claudette, Crazy Eyes, Taystee, Red, Morello, Sophia, Big Boo, Pennsatucky… Impossible pour moi de designer mes préférés tant l’alchimie est réussie. Même les personnages masculins, forcément moins nombreux et peut-être un peu moins bien servis, séduisent et passionnent.

Amenées intelligemment les unes après les autres, les nombreuses storylines s’emmêlent avec fluidité et limpidité. Les thèmes abordés sont variés et traités avec énormément de finesse : le communautarisme, la justice, l’homosexualité, le respect de la dignité, le racisme, le fanatisme religieux… Des sujets souvent lourds, abordés frontalement, mais jamais de façon glauque. OITNB est tour à tour drôle, triste, émouvante. Parfois violente (jamais visuellement), c’est malgré tout la première série carcérale dans laquelle on se sent bien.

#TeamAlexVause
Coté casting, on frôle la perfection. Si Taylor Schilling interprète Piper avec beaucoup de justesse, je dois avouer ici ma totale fascination pour Laura Prepon, interprète d’Alex, vue précédemment dans That 70’s Show. J’ai rarement été envouté à ce point par le charisme d’une actrice. J’adore absolument toutes les scènes dans lesquelles elle intervient. Elle est magnétique. Ce qui est parfait pour la relation amour/haine qu’elle entretient avec Piper.

En bref, une première saison avalée en quelques jours, un univers délicieux, une pléiade de personnages fabuleux servis pas des comédien(ne)s parfait(e)s. Un BIJOU !
Hâte de voir ce que la seconde saison pourrait donner.




Saison 2 (attention, spoilers possibles dans le trailer):
Je pensais écrire quelque semaines plus tard mais non, seulement quelques jours plus tard, je reprends ma plume après avoir avalé tout aussi rapidement la saison 2. Premier constat, la série ne démérite pas. Bien au contraire, elle continue sur sa lancée en nous offrant toujours plus de personnages, toujours plus d’histoires à découvrir. 


Certaines détenues, ultra secondaires en saison 1 prennent une ampleur inattendue, souvent grâce à des flashbacks ingénieux, nous révélant un passé toujours très touchant. Je pense particulièrement à Rosa ou à Black Cindy. D’autres font leur apparition, certaines de façon plus réussie que d’autres. Vee est, à mon sens, bien plus intéressante que Soso. Mais encore une fois, on ne sait pas grand-chose du passé de Soso, j’attends d’être surpris en saison 3. Enfin, il faut reconnaitre la jolie importance que prend petit à petit le personnel de la prison, que je trouve mieux servi que dans la saison 1. Là encore, c’est quasiment une dizaine de personnages qu’on apprend à connaitre un peu plus dans chaque épisode.

#TeamMorello, plus que jamais!!!
J’avais renoncé en saison 1 à lister mes personnages préférés, mais je dois bien avouer que l’une d’elle réalise un sans-faute absolu. Morello compte parmi les héroïnes les plus réussies de la série. Il se pourrait même qu’il s’agisse du personnage le plus mémorable, de par son originalité, son look ou la prestation totalement sidérante de son interprète, Yael Stone. Chacune de ses scènes est absolument parfaite. C’est du grand-art.
Puisqu’on en est à parler des comédiennes, je dois également tirer mon chapeau à Uzo Aduba qui envoie sacrément du lourd avec son interprétation de Suzanne "Crazy Eyes" Warren. Jouer les fous est toujours un peu casse-gueule : ça peut vite devenir ridicule. Mais ici c’est subtil, c’est toujours surprenant, c’est envoutant.
Enfin, et j’arrêterais là, la relation entre Taystee et P. continue d’émouvoir et de faire sourire. Sacré duo de personnages et sacrée alchimie de comédiennes.

Reste Chapman, notre héroïne. J’ai parfois lu que le personnage agaçait, qu’il était le point faible de la série et particulièrement de cette saison 2. Je ne suis pas d’accord du tout. Chapman a juste fait son trou (c’est le cas de le dire) dans cette prison. Et hormis un premier épisode très particulier (et très déroutant au début), elle se retrouve assez justement mêlée à l’ensemble des détenues, sans autre traitement de faveur que de voir son histoire personnelle en dehors des murs un peu plus développée que les autres. Et en plus, elle a perdu son côté tombée du nid qui la démarquait dans la saison 1. Chapman devient un peu badass et ça lui va bien.

Allez, je vais être honnête, quelques personnages n’ont pas totalement transformé l’essai. Cette seconde saison étant plus axée sur les luttes inter-gangs, les personnages isolés comme Soso, Pennsatucky ou Sophia (que j’aime pourtant vraiment beaucoup) ont plus du mal à trouver leur place dans cette fourmilière. Mais attention, je n’ai pas dit que je voulais m’en débarrasser ! Loin s’en faut !




Difficile pour moi de trouver d’autres défauts à la série. Une telle qualité d’écriture et de jeu est véritablement très rare à la télévision. L’année va être longue, mais le final de la saison 2, si réussi, si jouissif (dur de croire qu’il dure 1h30 !), nous en promet de belles pour la saison 3 sans nous laisser sur notre faim… C’est sûr, Orange is The New Black is the new Six Feet Under / The Wire / The West Wing... (rayez la mention inutile).

vendredi 27 juin 2014

Ce qu'on ne verra jamais dans Dexter



Ça fait longtemps que je n’ai pas écrit sur ce blog. Mais il faut dire que les beaux jours me donnent moyennement envie de m’enfermer pour regarder des séries télé. Et quand je m’y résous (tu parles d’un calvaire), je m’attarde surtout à rattraper mon retard sur l’excellente, que dis-je, la brillantissime Orange is the New Black – oui, je sais, ce retard est inadmissible ! Ca fera sans aucun doute l’objet d’un futur post (teasing…). Mais là, n’est pas le sujet.
L’autre jour, en passant dans les rayons de la FNAC, je suis tombé sur le coffret de la saison 8 de Dexter. Et intérieurement, j’ai plaint les pauvres êtres qui n’avaient pas encore vu cette fin ratée et qui allaient dépenser de l’argent pour être déçus… J’ai aussi réalisé que je n’avais jamais craché ma bile sur cette série. Et du coup, ça me titille. Je préfère prévenir, je vais spoiler. Et sévèrement en plus. C’est moche, mais je n’ai pas beaucoup de respect pour ce final. Alors à tous les acheteurs de DVDs, voilà une liste des 5 choses que vous ne verrez pas dans cette ultime saison de ce qui fut, jadis, une belle série.

La chute de Dexter : un peu sadiquement, c’est ce que j’attends depuis le début de la série. J’ai pris beaucoup de plaisir à voir Dexter échapper aux mains de la police dans les premières saisons, mais secrètement, j’avais envie de voir ce personnage, pour le moins ambigu, face à la justice. J’avais donc pensé que cette ultime saison verrait le secret de Dexter révélé au grand jour. Ca aurait envoyé du steak pour le final. Mais non, il n’en est rien. Dexter s’en sort encore, et avec les honneurs, en plus. Il a causé la perte de beaucoup de proches autour de lui (à commencer par sa sœur) mais tout va bien pour lui, si ce n’est qu’il devient bucheron (Au. Secours. Pire idée du monde).

Avec ce choix de protéger son personnage principal jusqu’au bout, la série fait l’apologie de la loi du talion. On n’est jamais mieux servi que par soi-même et au final, on ne risque pas grand-chose. Jolie conclusion. Jolie morale.
La chaine aurait refusé de voir un bad ending pour le personnage, soi-disant parce que le public ne l’aurait pas supporté. En plus de nous prendre pour des demeurés, ils sont passés à coté de ce qui aurait pu être une fin coup-de-poing.

La chute de Debra : là encore, autre exemple que finalement, on peut se faire justice soi-même. Meilleur personnage de la série (et meilleure actrice aussi), Debra est pourtant très malmenée dans cette dernière saison. Rappel des faits : elle a tué La Guerta en fin de saison précédente. Enorme retournement du personnage, qui aurait pu chambouler la fin de la série. Malgré quelques scrupules (intéressants) en début de saison 8, elle passe assez rapidement à autre chose, non sans avoir buté au passage un autre pauvre type qui avait le malheur d’être dans le coin un jour où Debra était un peu en bad. La personnalité du personnage est bafouée, sa morale aussi. Elle, qui luttait entre son amour de la justice et son amour pour son frère, bascule du coté obscur. Et on veut en plus nous faire croire que c’est cool.
Bah non, c’est pas cool, c’est nul. Elle aurait pu balancer son frère, elle aurait pu se rendre, elle aurait pu sombrer dans la folie, ou faire un truc de ouf comme elle seule en est capable. Au lieu de ça, les scénaristes la sacrifient. Dernier outrage à ce magnifique personnage, elle meurt connement, des mains d’un type dont, avouons-le, on se fout éperdument (à l’heure qu’il est, je ne sais même plus de qui il s’agit…). RIP Debra. Toi seule va me manquer.

La thématique de la mère : la série a tout imaginé au fil des saisons : elle a confronté Dexter à son frère (s.1), à Dieu (s.6), à un père (s.4), un ami (s.3), une élève (s.5) et même à lui-même (sublime S.2). Le voir confronter une figure maternelle en la personne du personnage de Charlotte Rampling aurait donc pu être intéressant. Mais là encore, c’est totalement raté. On passe à coté du potentiel de cette relation. Et Rampling se retrouve noyée au milieu d’un Gloubi-boulga incompréhensible. A moitié concernée par la relation de Debra et Dexter, bien plus préoccupée par cet ancien patient qui dépose des bouts de cerveau sur son paillasson (ah mais oui, c’est lui le meurtrier de Deb’ !), elle finit assassinée, dans l’indifférence la plus complète. Quant à Dexter, qui semblait perturbé par l’arrivée de ce substitut de mère, ça lui en touche une sans faire bouger l’autre.

La thématique du fils : Dexter a un fils Harrison. Mais le petit bonhomme est un poil jeune pour réellement avoir un impact sur son père. Disons que si Dexter se pose de bonnes questions sur l’avenir de son fils tout au long des saisons, la relation père-fils se fait un peu en sens unique. Du coup, les scénaristes ont l’idée de lui mettre dans les pattes un adolescent au moins aussi perturbé que lui. Là encore, ce qui aurait pu être une idée intéressante devient une vaste blague pas drôle. Ca vire même à la parodie, dans les scènes ridicules du "diner de famille" chez Rampling ou du retour de "vacances" dans la voiture. Honteux. Gratuit. Et inutile puisque ce personnage meurt aussi, bêtement.

Un intérêt quelconque pour Quinn, Angel et Masuka : voilà bien trois personnages maltraités (oubliés ?) dans cette fin de série. C’est bien simple, ils ne servent à rien. En plus d’être les plus mauvais flics de l’univers (combien d’affaires non résolues ont-ils sur les bras ?), ils restent totalement étrangers à l’intrigue de cette fin de saison. La palme revient à Masuka et à son histoire STUPIDE de nouvelle paternité. Expliquez-moi ce que ça vient foutre ici ?!? Quant à Angel et Quinn, on aurait pu imaginer que les scénaristes aient au moins le respect de leur faire découvrir le fin mot de l’affaire. Mais non. Dindons de la farce jusqu’au bout.


Comme quoi, c’est fou comme une série peut s’auto-insulter et décevoir son public. J’ai été fan de Dexter dans les premières saisons et j’ai même fait partie de ceux qui l’ont défendue longtemps, quand les premiers signes de faiblesses ont commencé à apparaitre. Mais cette saison 8 m’a rappelé à la réalité. Et le final m’a scandalisé. De toutes les fins possibles, ils ont choisi la pire option possible. L’effet FX sans doute… Dommage. Très dommage.