vendredi 27 juin 2014

Ce qu'on ne verra jamais dans Dexter



Ça fait longtemps que je n’ai pas écrit sur ce blog. Mais il faut dire que les beaux jours me donnent moyennement envie de m’enfermer pour regarder des séries télé. Et quand je m’y résous (tu parles d’un calvaire), je m’attarde surtout à rattraper mon retard sur l’excellente, que dis-je, la brillantissime Orange is the New Black – oui, je sais, ce retard est inadmissible ! Ca fera sans aucun doute l’objet d’un futur post (teasing…). Mais là, n’est pas le sujet.
L’autre jour, en passant dans les rayons de la FNAC, je suis tombé sur le coffret de la saison 8 de Dexter. Et intérieurement, j’ai plaint les pauvres êtres qui n’avaient pas encore vu cette fin ratée et qui allaient dépenser de l’argent pour être déçus… J’ai aussi réalisé que je n’avais jamais craché ma bile sur cette série. Et du coup, ça me titille. Je préfère prévenir, je vais spoiler. Et sévèrement en plus. C’est moche, mais je n’ai pas beaucoup de respect pour ce final. Alors à tous les acheteurs de DVDs, voilà une liste des 5 choses que vous ne verrez pas dans cette ultime saison de ce qui fut, jadis, une belle série.

La chute de Dexter : un peu sadiquement, c’est ce que j’attends depuis le début de la série. J’ai pris beaucoup de plaisir à voir Dexter échapper aux mains de la police dans les premières saisons, mais secrètement, j’avais envie de voir ce personnage, pour le moins ambigu, face à la justice. J’avais donc pensé que cette ultime saison verrait le secret de Dexter révélé au grand jour. Ca aurait envoyé du steak pour le final. Mais non, il n’en est rien. Dexter s’en sort encore, et avec les honneurs, en plus. Il a causé la perte de beaucoup de proches autour de lui (à commencer par sa sœur) mais tout va bien pour lui, si ce n’est qu’il devient bucheron (Au. Secours. Pire idée du monde).

Avec ce choix de protéger son personnage principal jusqu’au bout, la série fait l’apologie de la loi du talion. On n’est jamais mieux servi que par soi-même et au final, on ne risque pas grand-chose. Jolie conclusion. Jolie morale.
La chaine aurait refusé de voir un bad ending pour le personnage, soi-disant parce que le public ne l’aurait pas supporté. En plus de nous prendre pour des demeurés, ils sont passés à coté de ce qui aurait pu être une fin coup-de-poing.

La chute de Debra : là encore, autre exemple que finalement, on peut se faire justice soi-même. Meilleur personnage de la série (et meilleure actrice aussi), Debra est pourtant très malmenée dans cette dernière saison. Rappel des faits : elle a tué La Guerta en fin de saison précédente. Enorme retournement du personnage, qui aurait pu chambouler la fin de la série. Malgré quelques scrupules (intéressants) en début de saison 8, elle passe assez rapidement à autre chose, non sans avoir buté au passage un autre pauvre type qui avait le malheur d’être dans le coin un jour où Debra était un peu en bad. La personnalité du personnage est bafouée, sa morale aussi. Elle, qui luttait entre son amour de la justice et son amour pour son frère, bascule du coté obscur. Et on veut en plus nous faire croire que c’est cool.
Bah non, c’est pas cool, c’est nul. Elle aurait pu balancer son frère, elle aurait pu se rendre, elle aurait pu sombrer dans la folie, ou faire un truc de ouf comme elle seule en est capable. Au lieu de ça, les scénaristes la sacrifient. Dernier outrage à ce magnifique personnage, elle meurt connement, des mains d’un type dont, avouons-le, on se fout éperdument (à l’heure qu’il est, je ne sais même plus de qui il s’agit…). RIP Debra. Toi seule va me manquer.

La thématique de la mère : la série a tout imaginé au fil des saisons : elle a confronté Dexter à son frère (s.1), à Dieu (s.6), à un père (s.4), un ami (s.3), une élève (s.5) et même à lui-même (sublime S.2). Le voir confronter une figure maternelle en la personne du personnage de Charlotte Rampling aurait donc pu être intéressant. Mais là encore, c’est totalement raté. On passe à coté du potentiel de cette relation. Et Rampling se retrouve noyée au milieu d’un Gloubi-boulga incompréhensible. A moitié concernée par la relation de Debra et Dexter, bien plus préoccupée par cet ancien patient qui dépose des bouts de cerveau sur son paillasson (ah mais oui, c’est lui le meurtrier de Deb’ !), elle finit assassinée, dans l’indifférence la plus complète. Quant à Dexter, qui semblait perturbé par l’arrivée de ce substitut de mère, ça lui en touche une sans faire bouger l’autre.

La thématique du fils : Dexter a un fils Harrison. Mais le petit bonhomme est un poil jeune pour réellement avoir un impact sur son père. Disons que si Dexter se pose de bonnes questions sur l’avenir de son fils tout au long des saisons, la relation père-fils se fait un peu en sens unique. Du coup, les scénaristes ont l’idée de lui mettre dans les pattes un adolescent au moins aussi perturbé que lui. Là encore, ce qui aurait pu être une idée intéressante devient une vaste blague pas drôle. Ca vire même à la parodie, dans les scènes ridicules du "diner de famille" chez Rampling ou du retour de "vacances" dans la voiture. Honteux. Gratuit. Et inutile puisque ce personnage meurt aussi, bêtement.

Un intérêt quelconque pour Quinn, Angel et Masuka : voilà bien trois personnages maltraités (oubliés ?) dans cette fin de série. C’est bien simple, ils ne servent à rien. En plus d’être les plus mauvais flics de l’univers (combien d’affaires non résolues ont-ils sur les bras ?), ils restent totalement étrangers à l’intrigue de cette fin de saison. La palme revient à Masuka et à son histoire STUPIDE de nouvelle paternité. Expliquez-moi ce que ça vient foutre ici ?!? Quant à Angel et Quinn, on aurait pu imaginer que les scénaristes aient au moins le respect de leur faire découvrir le fin mot de l’affaire. Mais non. Dindons de la farce jusqu’au bout.


Comme quoi, c’est fou comme une série peut s’auto-insulter et décevoir son public. J’ai été fan de Dexter dans les premières saisons et j’ai même fait partie de ceux qui l’ont défendue longtemps, quand les premiers signes de faiblesses ont commencé à apparaitre. Mais cette saison 8 m’a rappelé à la réalité. Et le final m’a scandalisé. De toutes les fins possibles, ils ont choisi la pire option possible. L’effet FX sans doute… Dommage. Très dommage.

lundi 19 mai 2014

Que deviennent les Desperate?

Ça fait maintenant deux ans que les Desperate Housewives ont rendu leur tablier. Même si les dernières saisons laissaient franchement à désirer (et ne parlons pas de l’épisode final), il faut bien avouer que le petit monde de Wisteria Lane manque pas mal. Mais la bonne nouvelle, c’est que nos quatre ménagères n’ont pas totalement disparu. Elles sont bel et bien là, cachées sous une autre forme dans le paysage audiovisuel. Petit passage en revue des séries où on peut les retrouver.

Lynette Scavo est devenue Claire Dunphy (Modern Family) : 
même look de garçon manqué, même coupe de cheveux, même énergie, les deux mères de famille légèrement dépassées par leur tribu ont des points communs certains. Comme Lynette, Claire fut un temps une mère au foyer avant de choisir de reprendre la vie active une fois sa progéniture sortie de l’enfance. Comme Lynette, Claire est marié à un gars sympa quoiqu’un peu benêt. Et comme Lynette, Claire parvient souvent à manipuler tout son entourage pour arriver à ses fins. Même leurs mères démissionnaires se ressemblent : l’une comme l’autre a profondément manqué d’amour maternel. Heureusement pour Claire, Jay Dunphy est plus présent dans la vie de sa fille que feu le père de Lynette.

Gabrielle Solis est devenue Carmen Luna (Devious Maids) : 
tout d’abord, là aussi, la ressemblance physique des deux femmes saute aux yeux : l’une est mexicaine et l’autre est portoricaine mais toutes deux sont deux vraies bomba latinas, toujours parfaitement apprêtées. Carmen est aussi sure d’elle que Gabrielle et tout autant attirée par le succès, la gloire, le bling bling. Toutes deux sont capables de tout pour obtenir ce qu’elles veulent.
Au-delà de Carmen, c’est toute la série qui parait vouloir faire revivre les grandes années de Gabrielle. Produite entre autres par Marc Cherry et Eva Longoria herself, la série ne cherche pas à cacher ses origines Solisiennes.

Susan Mayer est devenue Christy Plunkett (Mom) : 
bien que d’âges différents, les deux femmes sont toutes deux des mères de famille célibataires ayant eu leur premier enfant étant encore jeunes. Aussi gaffeuses et maladroites l’une que l’autre, Susan et Christy ne sont pas  vraiment des exemples de maturité et de stabilité. Habituées du système D, elles accumulent les combines pour permettre à leurs enfants de grandir correctement. Point commun non négligeable : leurs mères sont encore plus immatures et ingérables qu’elles. Sur ce point, Christy a un léger avantage : sa mère est incarnée par Allison Jeanney, à qui, il faut bien le dire, la série doit beaucoup. Dernière ressemblance : les deux personnages sont interprétés par des actrices (Teri Hatcher et Anna Faris) ayant légèrement tendance à exagérer leurs expressions faciales. Et à la longue, c’est pénible.

Bree Van de Kamp est devenue Hannibal Lecter (Hannibal) : 
depuis la fin de Desperate Housewives, on n’avait pas vu d’hôtes à la hauteur des talents de Bree. Celle-ci mettait toujours les petits plats dans les grands, décorait ses tables avec beaucoup de soin et repoussait toujours plus loin les limites de son art culinaire. Depuis, Hannibal a repris le flambeau. Cuisinier magistral (si on oublie d’où provient la matière première), Hannibal sait recevoir comme personne. Ses diners et ses réceptions sont au moins tout aussi réputées que celle de Bree. Toujours tirés à quatre épingles, ces deux personnages psychorigides peinent à briser la glace pour révéler leur véritable nature. 
Différence notable cependant : Hannibal porte le collier de perles beaucoup moins élégamment que Bree.

Bonus - Edie Brit est devenue la Connasse (Connasse) : 
irrévérencieuses, disant tout haut ce que tout le monde pense tout bas, sans aucune retenue, les deux femmes enchainent les coups bas, les gaffes volontaires et les piques bien placées. Si elle n’a pas la plastique de Nicolette Sheridan, la Connasse de Canal+ n’en est pas moins persuadée qu’elle incarne la perfection faite femme. Hautaines, prétentieuses, voire même méchantes, mieux vaut ne pas les avoir dans son entourage. Mais bon sang qu’elles sont drôles.

Lavoisier disait "rien ne se perd, tout se récupère" ou quelque chose dans le même genre*. Visiblement, les scénaristes de télé font pareil. Alors continuons de recycler, puisque ça marche et que tout le monde n’y voit que du feu.

*Ouais, oh, c’est bon, je sais que ça n’est pas ça, la citation. Moi aussi, j’ai fait de la chimie en 4ème. Crâneurs.

lundi 5 mai 2014

24 x 12




Ce soir, c’est l’évènement télé de la saison pour la Fox : Jack Bauer est de retour. Après des années de bons et loyaux services, l’incontournable agent de la CTU (l’agence gouvernementale fictive qui lutte contre le terrorisme) avait finalement pris sa retraite en fin de 8ème saison. Mais l’homme est increvable et infatigable : il paraissait donc évident qu’il ne coulerait pas ses vieux jours à s’essayer à l’art de la pêche à la mouche. Après avoir hésité à revenir sur les grands écrans, l’agent fédéral le plus radical du petit écran fait finalement son come-back à la télévision pour une neuvième  saison, plus courte. La question qui se pose, c’est donc : bonne ou mauvaise nouvelle ? Parce que si 24 a été la série qui nous a cramponné à nos fauteuils pendant ses premières années, c’est aussi celle qui nous a bien ennuyé comme il faut sur la fin. M’enfin, ne gâchons pas notre plaisir. Pas avant d’avoir vu cette nouvelle folle journée de Jack. Avec un peu de chance, on assistera à des moments aussi chocs que les douze que j’ai listés ici et qui comptent, pour moi, parmi les meilleurs moments de la série. Pourquoi douze me direz-vous ? Parce que la neuvième saison ne sera qu’une demi-saison et aurait du donc s’appeler 12h chrono. Et puis parce que je n’aurais jamais pu monter jusqu’à 24 !
(Forcément, énormes spoilers sur les premières saisons de la série.)


1) La mort de Janet (saison 1 - épisode 6): Janet, c’est la copine de Kim Bauer (la pauvre, on la plaint), la dernière à l’avoir vu vivante avant qu’elle ne se fasse enlever. Du coup, lorsque Teri Bauer et Alan, le père de Janet, la retrouvent à l’hôpital, en pleine phase de réveil post-opératoire, la pression est lourde : il faut attendre que la jeune fille soit en état de parler pour en savoir plus sur le destin de Kim. Alan, qui court depuis plusieurs heures aux cotés de Teri, parait malgré tout soulagé d’avoir retrouvé sa fille et demande à passer un moment seul avec sa fille. Sauf que voilà, Alan n’est pas Alan. C’est un salaud de traitre qui est là pour tuer la pauvre Janet avant qu’elle ne dévoile quoi que ce soit.
C’était le premier vrai twist de la série : je n’avais rien vu venir. Après, on a pris l’habitude de se méfier de tout le monde. Mais là, ils avaient même engagé le gentil Richard "The Sentinel" Burgi pour mieux brouiller les pistes. Salauds !

2) La trahison de Nina Meyers (saison 1 - épisode 23) : le dernier (et non des moindres) masque de la saison tombe, Nina Meyers, la plus proche alliée de Jack, est en fait un agent-double qui travaille pour les terroristes. C’est même elle qui a tué cette pauvre Jamey plus tôt dans la journée pour ne pas qu’elle parle. A part ça, difficile de savoir en quoi elle a pu aider les terroristes tant son emploi du temps était occupé par les diverses demandes de Jack. Mais c’est pas grave, Nina est très méchante et le téléspectateur était sur le cul.

3) La mort de Teri (saison 1 – épisode 24) : On en a beaucoup parlé, mais il faut bien dire que c’était une sacrée surprise. Dans les dernières minutes de la saison 1, alors qu’on pense que tout est bien qui finit bien, Jack découvre le cadavre de sa femme, abattue par Nina quelques instants plus tôt. Loin d’être une énième pirouette scénaristique gratuite, cette mort permet à la série de relancer l’intérêt du spectateur pour les saisons suivantes. Non, tout n’est pas tout rose dans 24 ; oui, les persos principaux peuvent crever (et ils seront nombreux) ; et non, rien n’est joué jusqu’à la dernière minute.

4) L’explosion de la CTU (saison 2 – épisode 3) : grosse surprise de ce début de saison : le centre névralgique des opérations est mis hors d’état de nuire dés le 3ème épisode. Et c’est même un peu de la faute de Jack puisqu’il a participé à cette attaque en s’infiltrant au groupe de terroristes responsable de l’explosion. Tout au long des heures suivantes, il sera intéressant de voir comment petit à petit la CTU est remise sur pied. Les mecs de la logistique bureautique n’ont pas les deux pieds dans le même sabot dans cette boite !

5) La trahison de Marie (saison 2 – épisode 10) : Bon promis, après, on arrêtera de se faire avoir et d’être surpris en apprenant l’identité d’un traitre mais là, c’était quand même trop gros pour qu’on le voit venir (et on était encore que des novices de 24 à l’époque). Le terroriste présumé que tout le monde recherche n’est pas Reza (un pauvre gars qui a le malheur d’être arabe dans une série pas très tendre avec les étrangers), mais sa fiancée, la douce et blonde Marie, l’american girl par excellence, bien wasp et bien propre sur elle. Cette garce n’hésite pas une seconde à buter de sang froid ce pauvre Reza qui pensait passer la plus belle journée de sa vie en épousant Marie. Raté, mec.

6) L’explosion d’une bombe nucléaire (saison 2 – épisode 15) : ils l’ont fait. Les scénaristes ont fait péter une bombe nucléaire sur le sol américain. Bon d’accord, elle explose au milieu du désert de Mojave et elle ne fait pas beaucoup de victimes, mais quand même, il faut reconnaitre que c’est couillu. D’autant plus quand on sait que c’est Jack lui-même qui doit emmener la bombe au milieu de nulle part en mode kamikaze. Ca donne lieu à l’une des meilleures scènes de Kim qui doit dire adieu à son père par téléphone. En fait, c’est peut-être sa seule bonne scène (ça et ce moment grandiose où elle joue à cache-cache avec un puma… hum hum).
Les scénaristes feront péter une autre bombe nucléaire dans les faubourgs de L.A. plus tard dans la série : beaucoup beaucoup plus ridicule.

7) La chute de Lynne Kresge dans les escaliers (saison 2 – épisode 20) : enfin une conseillère du président qui est un tant soit peu intègre et fiable. Bon évidemment ces qualités vont lui couter la vie. Alors qu’elle veut prévenir son boss d’un complot qui se trame contre lui, elle est enfermée par ses collègues. Et lorsqu’enfin elle parvient à s’échapper (et oui, Lynne est une femme forte, jouée par Michelle Forbes alors tu penses !), elle se fait jeter dans les escaliers. Mais pas la taule qu’on s’est tous prise étant gamin. Non, la bonne chute de 3 étages qui la met hors-jeu.

8) L’exécution de Ryan Chappelle (saison 3 – épisode 18) : on a tous adoré détester le boss de Jack Bauer qui n’a eu de cesse de lui mettre des bâtons dans les roues depuis le début de la série. Sauf que voilà, le méchant de la saison 3 n’est pas hyper fan du type non plus. Il exige donc tout bonnement que Jack l’abatte, sous peine de répandre un virus mortel dans L.A. Et comme Jack ne veut pas de ce virus, bah il s’exécute. Pardon, il l’exécute. Enfin bref, il s’isole avec Ryan (qui a au moins le courage de ne pas fuir ses responsabilités) et il lui colle une balle dans la tête. Glaçant.


9) L’amputation de Chase (saison 3 – épisode 24) : instant The Walking Dead dans 24. Chase, l’acolyte de Jack (et l’amoureux de Kim) se voit menotter à un appareil explosif sur le point de répandre un virus mortel dans L.A. (oui, encore !). Forcément, il n’a pas les clés pour se détacher. Et Jack non plus. Mais Jack, lui, il a une hache. Ni une, ni deux, il ampute Chase pour le sauver. De là à dire qu’il essaye de faire comprendre à Chase que sortir avec sa fille, ça se mérite, il n’y a qu’un pas.

10) Le serment de Logan (saison 4 - épisode 17) : Depuis le début de la saison 4, on nous a bien fait comprendre que le vice-président Logan était un gros nul. Un bon tocard comme on n’en fait plus. Il est tout bonnement incapable de gérer la moindre situation de crise, ce qui n’est pas une bonne chose dans une série comme 24. Mais bon, heureusement, il n’est que vice-président. Sauf que quand Air Force One se crashe avec, à son bord, le président, Logan n’a d’autre choix que de prêter serment et de devenir de facto le président par intérim. Avoir un type aussi mauvais à la tête d’un pays, ça ne doit pas être agréable à vivre et ça faisait froid dans le dos. Heureusement, 24 est une fiction...

11) L’assassinat de Michelle Dessler et David Palmer (saison 5 – épisode 1) : c’est ce qui s’appelle lancer une saison sur les chapeaux de roue. En moins de 20 minutes, 24 perd deux de ses figures les plus mythiques. Personnellement Dessler était un de mes personnages préférés, toutes saisons confondues. Et bizarrement, sa mort a été bien plus pénible à vivre que celle de Palmer.

12) La trahison de Logan (saison 5 – épisode 16) : dans le point 10, je disais que Logan était un tocard en saison 4. C’est toujours vrai en saison 5, mais là, il devient aussi un gros connard. Parce que le salaud a beau être à la tête de la nation, il travaille main dans la main avec les terroristes du moment. La trahison ultime. Jack est plus que jamais seul contre tous puisqu’il doit lutter contre la seule figure d’autorité qu’il a toujours respectée. Heureusement, il peut compter sur l’aide de Martha, la femme alcoolique de Logan qui a quelques dents contre son mari. Très joli personnage de cette saison.

Voilà, 12 moments clés de 24 qui ont marqué ma vie de téléspectateur. J’aurai pu citer également la mort de certains employés de la CTU (comme Paula en saison 2, Edgar ou Lynn en saison 5) ou le destin tragique d’Adam (magnifique et encore inconnu Zachary Quinto) qui perd sa sœur en cours de saison 3. Des persos secondaires réussis et attachants.
On notera aisément que je ne retire rien des saisons 6, 7 et 8. Je les ai pourtant toutes vues mais je n’en ai aucun bon souvenir. Les seules choses qui me reviennent en tête sont tous les défauts de la série qui se sont amplifiés au fil des saisons et qui ont petit à petit grippé le système 24. A la fin, à force de vouloir en faire toujours plus, la série est devenue une caricature d’elle-même ; j’espère vraiment que cette saison 9 saura revenir aux fondamentaux des premières saisons.